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Publié le : 27/12/2016  |  modifié le : 04/01/2017 

Décès de Madeleine Capiévic, figure marquante de la Résistance

Femme de courage et d’engagement, Madeleine Capiévic, née Pefferkorn, le 29 juillet 1927 à Paris, a marqué tous ceux qui l’ont côtoyée, notamment pour ses témoignages sur son combat et celui de ses camarades, dans la Résistance. C’est aux côtés de celui qui deviendra son mari et maire de Vaulx-en-Velin, de 1977 à 1985, qu’elle commence son activité de militante. “Avant la guerre, je participe à des activités de plein air avec de jeunes Français immigrés. Un jour, un jeune me donne à faire des titres sur des stencils pour le tirage clandestin de l’Avant garde, journal de la jeunesse communiste, interdit par l’Etat français depuis le 27 août 1939. C’est pourquoi je parle de Résistance, dès cette époque”, relatait-elle. Bien qu’encore très jeune, elle accomplit, sans faiblir, de nombreuses missions contre l’occupant, jusqu’à la Libération. Elle n’aura de cesse, durant ses longues années de vie, de défendre les valeurs de ce pourquoi elle s’est battue. Les élèves vaudais, qui ont eu la chance de la rencontrer, se remémoreront certainement ses paroles faisant référence à son combat, mais aussi à celui de tant d’autres et notamment de Nelson Mandela, pour la liberté : “Quand on a gravi une haute colline, on s’aperçoit que derrière il y a encore d’autres collines à gravir”, a-t-il dit. Quand tu as fait une chose dans ta vie, il t’en restera encore beaucoup à faire. Ainsi, face à tous les problèmes qui peuvent se poser, il faut essayer de faire pour le mieux et d’œuvrer pour la paix”.

Mado, pour les intimes, s’est éteinte dans la nuit du 23 au 24 décembre. L’ANACR, la Municipalité, lui ont rendu un hommage solennel, vendredi 30 décembre à 15 heures, au cimetière de l’Egalité.

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